L'action en cours :
la lutte contre l'implantation d'une usine de retraitement de dechets organiques et de lisier sur le site de Langaër-Bergot.

Les faits :

• Aprés quatre années de lutte, l'association a obtenu l'annulation définitive du permis de construire de cette usine, sur un site agricole encore intact et situé sur un point culminant entre l'Aber-Vrach et l'Aber-Benoit.
• En octobre, le quotidien Ouest-France s'est fait l'écho d'une reprise de ce projet par Veolia-Environnement qui devait être l'exploitant du projet précédent. L'association a eu par ailleurs confirmation d'études en cours sur ce projet.
• Les associations de défense de l'environnement se concertent sur l'action à entreprendre.

Abers et campagne s'oppose à ce projet

L'usine est un établissement industriel de valorisation de déchets organiques.

• Elle traitera des déchets d'industries agro-alimentaires et en particulier des déchets gras, des boues de stations d'épuration par un processus de méthanisation en phase liquide qui incorpore des lisiers.
• Elle produira de l'électricité

Elle est importante avant tout pour les entreprises agro-alimentaires et pour les communes qui doivent faire traiter leurs déchets.

Elle n'a pas sa place en zone agricole non constructible et dégrade un site visible de très loin.

d'ailleurs :

Fuite dans une usine de gaz bio en Allemagne: trois morts (AFP 09.11.05 | 12h33)

Trois personnes sont mortes asphyxiées près de Hambourg (nord de l'Allemagne) à la suite d'un accident dans une usine de valorisation du "gaz biologique" issu de la fermentation de déchets organiques, a-t-on appris mercredi auprès de la police.

Le directeur de l'installation, âgé de 43 ans, ainsi que deux employés, âgés de 30 et 32 ans, ont été tués par de fortes émanations d'hydrogène sulfuré, qui se sont dégagées par accident au moment où un camion vidait son chargement de déchets issus d'un abattoir, a précisé un porte-parole de la police.

"Celui qui en inspire deux fois n'a aucune chance de s'en sortir", a souligné un porte-parole de l'autorité administrative locale chargée de la sécurité des installations industrielles.

Deux des victimes sont mortes sur le coup, mardi matin, la troisième est décédée à l'hôpital dans la nuit de mardi à mercredi. Deux autres personnes étaient hospitalisées mercredi matin dans un état préoccupant.

Les enquêteurs ne pouvaient toujours pas pénétrer mercredi dans le bâtiment où a eu lieu le drame. "La concentration en gaz est toujours mortelle", a précisé la police.

L'usine, située sur la commune de Rhadereistedt, produit de l'électricité et de la chaleur à partir de la fermentation de déchets organiques issus de l'agriculture, des industries agroalimentaires, des abattoirs ou des particuliers.